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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 15:24
Pour mieux comprendre ce qu’est aujourd’hui la naturopathie, il peut être utile de rappeler ses origines, qui remontent à 2 500 ans, et son évolution plus récente, depuis une centaine d’années.
 
Ses origines      
Par sa nature et ses fondements, la naturopathie se rattache résolument à la tradition médicale de la Grèce antique. Les principes qui président de nos jours à la pratique naturopathique doivent beaucoup au « Corpus hippocratique » qui a constitué la base de la médecine occidentale, du Ve siècle avant J-C jusqu'au début du XXe siècle. En voici les 4 grands principes:
  1.  
  2.  1. "Primum non nocere":  Ne pas nuire
Les symptômes d'une maladie (la fièvre, par exemple) peuvent être des manifestations d'un processus de guérison. Par conséquent, leur suppression pure et simple peut causer plus de tort que de bien. Les interventions thérapeutiques doivent donc favoriser le processus naturel de guérison et non le contrer.
 
          2. "Vis Medicatrix Naturae":  La Nature guérit
Le corps possède la capacité inhérente de préserver la santé et de la rétablir lorsqu'il l'a perdue. Au coeur de l'organisme vivant se trouvent les forces de vie permettant d'y parvenir. Le rôle du thérapeute consiste à faciliter l'accès à ces forces en découvrant et en éliminant les obstacles qui s'y opposent.
   
           3. "Tolle causum":  Chercher la cause
Rechercher les causes de la maladie plutôt que de tenter d'en supprimer les symptômes. La maladie est vue comme l'aboutissement ultime d'un dérèglement particulier. Le rétablissement de l'équilibre naturel ne peut se faire qu'en travaillant sur les causes à l’origine de ce dérèglement.
     
         4. "Docere":  Enseigner  
Guider l'autre sur la voie de la guérison et l'aider à préserver sa santé de façon naturelle. Lui enseigner à prendre soin de lui-même et à prendre en charge son propre processus de guérison, selon les principes suivants :
 
- L'approche holistique
Le thérapeute explique que la maladie est le fruit d'un ensemble complexe d'interactions entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel, et que l'on devrait intervenir sur chacun d’eux.
 
L'alimentation
Il enseigne comment se nourrir de façon à obtenir tous les nutriments nécessaires à sa santé, afin d'éviter de recourir à des médicaments de synthèse.
 
- La prévention
Il enseigne enfin comment agir sur son environnement et son mode de vie afin de maximiser ses forces et son bien-être et, au bout du compte, de réduire les risques de maladie.
 
 
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 10:51

Les 8 règles alimentaires les plus importantes

 Pour une fois, vous allez pouvoir lire un avis totalement désintéressé sur les régimes.

La plupart des régimes sont basés sur le marketing, mais il y en a un qui est basé sur la science, et il s'agit du régime paléolithique. Il consiste à manger autant que possible ce que mangeaient nos ancêtres avant l'invention de l'agriculture. L'agriculture, et donc la consommation de céréales, n'ont commencé pour la plupart des hommes qu'il y a 5 000 ans, ce qui est extrêmement court à l'échelle de la vie de l'humanité. Ce n'est absolument pas assez pour avoir permis à nos organismes de s'adapter, par rapport aux millions d'années où nos ancêtres chasseurs-cueilleurs se nourrissaient de gibier, poissons, fruits, légumes, œufs, crustacés, noix de toutes sortes, graines, racines, et certaines feuilles, fleurs, bourgeons.

Ils n'avaient aucun moyen de récolter ni de produire de grandes quantités de farine et donc manger beaucoup de pain, pâtes, biscuits et viennoiseries n'était tout simplement pas possible. Le gibier quant à lui n'était pas élevé en batterie, et n'était pas nourri au maïs. Les poules elles-mêmes ne picoraient pas du grain ni du tourteau de soja, comme aujourd'hui, mais grattaient la terre à la recherche de vers, de graines et de végétaux.

Sur la base du mode alimentaire de nos ancêtres, donc, voici huit règles pour bien vous nourrir et être en bonne santé. A noter que, accessoirement, suivre ces règles vous fera rejoindre votre poids idéal, donc grossir si vous êtes trop maigre, et maigrir si vous êtes trop gros.

Règle n°1 : connaître la différence entre bons et mauvais glucides

Ce point est absolument capital, d'autant plus que nous avons été matraqués pendant les années 80 et 90 par la distinction sucres lents/sucres rapides, dont on sait aujourd'hui qu'elle ne correspondait à rien.

Nous avons par exemple appris que la baguette, la pomme de terre et les pâtes sont des « sucres lents ».

En réalité, ces trois aliments figurent parmi ceux qui se transforment le plus rapidement en glucose dans notre intestin. Ils font monter votre taux de sucre sanguin pratiquement aussi vite que le sirop de glucose pur, même s'ils sont faits à partir de céréales complètes. Leur consommation augmente le taux d'insuline et le stockage de mauvaises graisses, notamment les graisses abdominales et viscérales, catastrophiques pour la santé. Elles augmentent la résistance à l'insuline et peuvent conduire au diabète, au syndrome métabolique (obésité, diabète et problèmes cardiovasculaires).

La plupart des céréales contiennent de plus du gluten, qui peut provoquer une inflammation chronique et endommager le système intestinal, conduisant à une malabsorption des nutriments essentiels (vitamines, minéraux, acides gras essentiels), et donc potentiellement une dénutrition. La dénutrition entraîne à son tour un risque élevé de maladies chroniques.

Allons droit au but : votre corps et votre cerveau ont besoin de glucides, ils ont même besoin de beaucoup de glucides. Mais la meilleure source de glucides sont les légumes, légumes feuilles en particulier, toutes les sortes de chou, les légumes-racines et les tubercules comme l'igname et les patates douces. Mangez des légumes à chaque repas. Si vous ne savez pas comment les préparer, vous pouvez toujours les placer dans un cuiseur vapeur, saupoudrés d'herbes, d'épices, de sel et de poivre, et d'un filet d'huile d'olive.

Les autres très bonnes sources de glucides sont les fruits, en particulier les petits fruits rouges et noirs. Préférez toujours les fruits entiers aux jus de fruit.

En revanche, les céréales, les glucides transformés industriellement (biscuits, sirops, gâteaux, bonbons, barres de céréales, barres chocolatées, céréales du petit-déjeuner) et bien sûr le sucre (blanc ou brun) doivent être consommés aussi rarement que possible.

Règle n°2 : des protéines et des fibres à chaque repas

Les protéines de sources de bonne qualité, comme les viandes de bovins nourris à l'herbe, les œufs bio, le poisson et les crustacés sont à privilégier. Évitez le poisson d'élevage et la viande de bêtes engraissées aux céréales.

Pour les fibres, mangez des légumes frais, bios, tantôt crus et tantôt cuits car certains composés antioxydants sont mieux absorbés après la cuisson et certains composés anticancer sont détruits à la chaleur. Accompagnez toujours vos légumes de matières grasses, par exemple un filet d’huile d’olive ou de colza, qui permettent d’absorber encore plus de polyphénols et d’antioxydants.

Règle n°3 : méfiez-vous des sucres cachés

La plupart des condiments et sauces toutes faites contiennent du sucre ou du sirop de glucose. Par exemple le ketchup, les vinaigrettes « allégées », les sauces cocktails et marinades, et bien entendu les glaces et sodas.

Lisez les étiquettes de vos produits. Les industriels ont tendance à ajouter du sirop de glucose partout parce que c'est extrêmement bon marché, les produits se conservent bien, se transportent bien. Mais pour vous, par contre, c'est un produit à fuir absolument.

Les édulcorants artificiels sur le marché posent d'autres problèmes. Ce sont des produits chimiques qui n'ont en général rien de bon à faire dans nos organismes et mieux vaut donc les éviter aussi. La bonne nouvelle est que le sucre est addictif. Plus vous en mangez, plus vous en avez besoin, mais l'inverse est vrai également. A force de manger moins sucré, vous supporterez de moins en moins bien le sucre, et c'est naturellement, sans faire d'effort, que vous chercherez à l'éviter.

En revanche, aucun problème pour mettre une goutte de stévia dans votre café le matin, ou quand vous avez besoin d'une touche sucrée dans un plat.

Règle n°4 : évitez les conserves et les bouteilles en plastique

Elles contiennent du bisphénol A ou des composés proches, qui ont des effets cancérigènes, et qui perturbent le système hormonal.

Choisissez des produits frais ou surgelés.

Règle n°5 : mangez des œufs

Mangez des œufs, et oubliez tout le mal qu'on a raconté sur les jaunes d'œufs. Oui, ils sont riches en cholestérol mais votre cholestérol sanguin est fabriqué par votre foie, à partir du glucose, et n'est pratiquement pas influencé par votre consommation de nourriture riche en cholestérol.

En revanche, les jaunes d'œufs contiennent des antioxydants, des micronutriments, des vitamines liposolubles, et favorisent la production d'hormones qui brûleront vos graisses en excès.

Au petit-déjeuner, rien de meilleur que des petits légumes rapidement passés à la poêle avec un peu d'huile de coco, puis deux œufs que vous ferez brouiller, ou alors en omelette.

Règle n°6 : des herbes et des épices partout

Les herbes aromatiques et les épices sont bourrées d'antioxydants, bien plus encore que beaucoup de légumes et de fruits. De plus, elles donnent un bon goût à ce que vous mangez, ce qui réduit votre recherche de satisfaction gustative dans les biscuits apéritifs, desserts et bonbons.

Le gingembre, le curcuma, le paprika, la cannelle, la cardamome, le cumin s'accommodent avec un nombre incroyable de plats. Essayez-les partout, y compris dans vos soupes, salades, viandes en sauce, plats de légumes.

Règle n°7 : évitez les huiles de maïs, de tournesol, de soja, de carthame, de germe de blé et de pépin de raisin
Riches en oméga-6 inflammatoires, ces huiles sont de pauvre qualité nutritionnelle.

Préférez l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile de noix, et explorez toutes les sortes de vinaigre pour varier les goûts de vos vinaigrettes. Pour la cuisson, utilisez du saindoux ou, mieux, de l'huile de coco vierge ou de palmiste, qui supportent mieux la cuisson grâce à leur haute teneur en acides gras saturés. Vous pouvez aussi assaisonner avec les huiles de lin ou de cameline, riches en oméga-3, à condition de ne jamais les faire chauffer car la chaleur oxyde ces graisses et les rend toxiques. Riches en oméga-6 inflammatoires, ces huiles sont de pauvre qualité nutritionnelle.
Règle n°8 : augmentez vos apports en vitamine D

La vitamine D est le nutriment le plus important. Plus de 80 % des Français sont en-dessous du niveau minimum pour être en bonne santé, qui est de 30 ng/mL. Le taux optimum se situe, lui, entre 50 et 65 ng/mL.

Les jaunes d'œufs, les poissons gras, les abats sont les meilleures sources alimentaires de vitamine D, mais elles ne suffisent quasiment jamais. La seule vraie solution est de s'exposer au soleil tous les jours pendant au moins 20 mn sur au moins 3/4 de la peau, mais encore ceci n'est-il pas suffisant à la latitude de la France car, l'hiver, les rayons du soleil sont de toute façon trop obliques. Seul un complément alimentaire de vitamine D3 (au minimum 4 000 UI par jour pour un adulte) vous permettra de maintenir le bon taux.

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 10:06
L’échinacée est une plante utilisée depuis toujours en Amérique du Nord et depuis un siècle en Europe.
D’utilité quotidienne dans la pathologie infectieuse, tant en prévention qu’en curatif, l’échinacée constitue une plante majeure de la phytothérapie. 
 
Echinacea purpurea est une plante vivace de la famille des astéracées, à tiges dressées, épaisses, ramifiées et velues à aspect ciré.
On la trouve dans les forêts rocheuses claires, les fourrés et les prairies. La racine est la partie utilisée en médecine.
Elle a des propriétés anti-infectieuses: antibactérienne, antivirale, antifongique, antiparasitaire.   
 
L’échinacée est utilisée pour stimuler les mécanismes de défense non spécifiques de l’organisme. Elle peut constituer un traitement adjuvant à la chimiothérapie des infections banales, ainsi qu’à la prophylaxie des états infectieux, en particulier vis-à-vis des staphylocoques, streptocoques et candida albicans.
Son tropisme particulier pour la muqueuse ORL explique son efficacité dans les états inflammatoires : pharyngite, amygdalite, phlegmon, abcès dentaires, sinusites, surtout chez le sujet attiré par les aliments sucrés, pléthorique, voire prédiabétique.
L’échinacée se montre active dans les infections ORL  et broncho-pulmonaires, aiguës ou à répétition, lors d’un usage précoce, de manière préventive et curative.
Elle est potentiellement intéressante dans les gastrites enrelai des traitements classiques.
Son tropisme uro-génital constitue un outil thérapeutique remarquable comme anticollibacillaire et antimycosique dans les cystites récidivantes à colibacille, urétrites, infections prostatiques ainsi que dans les infections génitales récurrentes.
Son activité d’immunomodulation explique les résultats intéressants obtenus dans les séquelles de maladies ganglionnaires récurrentes et chroniques de type mononucléose infectieuse.
 
Bonne santé!
 
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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 12:23

La naturopathie est définie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme

  

"un système de santé complet et cohérent visant à maintenir, rétablir ou renforcer la santé globale de la personne par des méthodes naturelles". .

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 09:57
Comment définir la psychologie positive?
C'est la science du bonheur.
Son objectif est de répondre aux questions suivantes:
Qu'est-ce que le bonheur? Comment peut-on l'atteindre? Le dynamiser? Quel éléments y contribuent réellement?
Elle propose des "stratégies" du bonheur, par exemple exprimer régulièrement sa gratitude ou s'offrir une activité agréable par jour, nous rend plus heureux. Elle propose des actions à accomplir et des comportements à développer pour augmenter le sentiment de bien-être.
Elle encourage une pensée optimiste mais ne vise pas à repousser le négatif pour attirer le positif selon une pensée magique. La psychologie positive suggère, au contraire, d'affronter les difficultés de manière constructive.
  
Qu'est-ce qui peut nous rendre heureux?
L'optimisme joue un rôle fondammental dans le bonheur et on peut apprendre à le développer. Se donner des défis permet de se sentir plus satisfait, dans son travail ou dans ses loisirs. Les relations amicales, tisser du lien, jouent également un rôle essentiel au bien-être.
 
Comment passer à l'action?
Prendre conscience des bienfaits dont on jouit est important. Faire des petits plaisirs une priorité quotidienne: lire un magazine, appeler un ami, s'offir des fleurs...sans culpabilité.
Remplir un journal de gratitude trois fois par semaine, pendant deux mois. Augmenter la conscience des bonheurs de notre vie pour lutter contre l'adaptation hédonique.
Choisir des loisirs qui captent totalement l'attention (jardinage, escalade...) de préférence à ceux qui permettent de penser à autre chose; cela évite de ruminer ses préoccupations et de se sentir plus vivant.    
Détails sur le produit
 
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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 16:34

"Que ton aliment soit ton médicament et que ton médicament soit ton aliment". Hippocrate

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 13:24

Avant d'afficher une compétence, de prescrire un remède, il faut installer une relation thérapeutique, avec beaucoup d'humilité, à l'écoute active de l'autre, sans jugement sur la réalité qu'il vient déposer.

La qualité de présence du thérapeute est aussi importante que le dispositif thérapeutique. 

 

 

  

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 13:24

Si les médecins d'aujourd'hui ne sont pas les nutrithérapeutes de demain, alors les nutrithérapeutes d'aujourd'hui seront les médecins de demain.

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 15:43

«L’art médical est en même temps une philosophie. On y trouve une certaine idée de l’homme et une conception de la nature.» 

 

HIPPOCRATE, Ve.s. av. J-C

 

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